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الأربعاء، 20 نوفمبر 2019

Les migrations ,Francais,compréhension

Les migrations sont un phénomène présent chez de nombreuses espèces animales. Elles effectuent périodiquement un déplacement sur de longues distances, avec un retour dans la région de départ, par exemple  l'hirondelle, qui évoque à la fois le voyage lointain et le retour du printemps, se rassemble en groupes importants sur les fils, avant son départ automnal.


Les raisons de la migration.
La migration se produit en général à des périodes de changements de conditions climatiques, mais elle est en réalité due à la recherche de la nourriture.
Ainsi, les oiseaux migrateurs ne partent pas pour chercher le soleil mais pour trouver une nourriture abondante. Le fait que la migration se produise au changement de saison a marqué l'esprit populaire au point de créer des proverbes comme une hirondelle ne fait pas le printemps.
Le principe de la migration pour les poissons et les mammifères marins est le même : l'espèce va chercher la ressource alimentaire et la sécurité là où elles se trouvent, en fonction des saisons.
D'autres animaux migrent également : des grands mammifères (caribou, gnou...) ainsi que certains papillons.

Les trajets migratoires. 
Les itinéraires de migration répondent aux exigences et aux aptitudes des différentes espèces ; certains suivent des rivages, des berges ou fleuves, se regroupent pour passer les difficultés alors que d'autres filent droit, sous les mers, ou en survolant déserts et océans. Les routes ainsi suivies se croisent et se recroisent tissant un réseau très complexe autour de la planète. 
Au cours de leur trajet, certains oiseaux s'orientent avec le soleil. Les oiseaux peuvent aussi s'orienter avec la lune, les étoiles et par le champ magnétique terrestre, c'est le cas des pigeons qui semblent avoir une boussole interne. Ceux qui ont déjà effectué plusieurs migrations ont sans doute des points de repères dans le paysage. On a montré que chez certaines espèces d'oiseaux ou mammifères qui voyagent en groupe, les oies par exemple, les jeunes apprennent à mieux se repérer lors de leurs premières migrations.
Les moyens utilisés par les animaux pour retrouver leur route jusqu'à destination sont encore très mal compris.

Le voyage. 
Les migrateurs partent généralement après avoir fait le plein d'énergie, car leur trajet ne leur laissera généralement pas l'occasion de trouver assez de nourriture, notamment lors du survol des déserts et des montagnes ou des mers pour les oiseaux migrateurs. Cette énergie est stockée sous forme de graisse, qui sera consommée en cours de route, les animaux arrivant souvent à destination affamés et épuisés. Lorsque la réserve de graisse est insuffisante, l'animal peut mourir d'épuisement avant d'atteindre son but.
Si le phénomène de la migration des saumons et anguilles est connu depuis des milliers d'années, celui des oiseaux n'a été vraiment prouvé à la fin du dix-huitième   siècle grâce au baguage des oiseaux. La migration de nombreux insectes, de chauve souris et des mammifères marins n'est étudiée que depuis quelques décennies. Le suivi par satellite a permis de préciser certaines routes migratrices et de prouver que le voyage « aller » diffère du voyage « retour » et qu'au sein d'une espèce, des groupes peuvent suivre des voies très différentes pour rejoindre un même site. Les émetteurs G.P.S., disponibles depuis le début des années 2000, fournissent des mesures régulières avec une précision de 10 mètres. Ces balises permettent le suivi en direct des migrations sur internet. 

Les dangers de la migration
Les animaux en migration doivent parcourir de nouveaux territoires, affronter des prédateurs et des aléas météorologiques, et de plus en plus de dangers : barrages, routes, villes, lignes à haute tension, zones polluées, tirs de chasse, etc. 
Les animaux dépensent d'importantes réserves de graisse à cette occasion, libérant dans leur organisme de nombreux polluants qui y ont été accumulé les mois précédents. La migration est un facteur de sélection naturelle, de nombreux individus meurent durant ces migrations. 

Questionnaire

Quelles sont les raisons des migrations ?
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Citer deux grands mammifères qui migrent.
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Comment s’orientent les oiseaux pendant leur migration ?
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Quels sont les dangers qui menacent les oiseaux migrateurs pendant leur voyage?
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Pourquoi les migrateurs partent après avoir fait le plein d'énergie ?
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Que permettent Les émetteurs GPS ?
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Pourquoi la migration est un facteur de sélection naturelle ?
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L’hiver, Francais,compréhension

Dans l'hémisphère nord c'est la période de l'année qui commence le 21 ou 22 décembre au solstice d'hiver et qui se termine le 20 ou 21 mars à l'équinoxe de printemps.

L'hiver c'est la saison la plus froide de l'année, avec des périodes de gel régulières ainsi que peu de nourriture disponible.
Pour passer l'hiver les êtres vivants (végétaux et animaux) ont recours à diverses solutions, on peut distinguer deux stratégies principales :
- rester sur place et résister au froid 
- migrer vers des lieux plus chauds 

Les végétaux
Quelque soit la méthode utilisée pour passer l'hiver, l'idée principale est de réduire son activité et de rentrer ainsi dans un cycle léthargique après s'être protégé.
Les feuillus en perdant leurs feuilles, évitent de perdre d'énorme quantité d'eau par évaporation, et comme les buissons, ils prennent soin de mettre à l'abri dans une enveloppe d'écailles leurs bourgeons dès l'automne.
D'autres, ne perdant pas leurs feuilles, résistent grâce à leur pauvreté en eau. Ces plantes ont en général des feuilles de couleurs sombres qui captent mieux la chaleur émise par les rayons du soleil.

Reste toutes les autres plantes qui ne peuvent résister à l'hiver et meurent. Mais pour perpétuer leur espèce, elles libèrent des graines qui le printemps venu, pourrons germer et donner naissance à leur descendance.
Tous les végétaux restent sur place, ils n'ont pas le choix et ils doivent s'adapter ou mourir. 

Les animaux.
On peut dénombrer deux grandes stratégies, pour passer l'hiver, dans le monde animal : rester sur place et résister au froid ou aller vers des lieux plus chauds. 
L’hibernation.
Durant cette période la température interne de ces animaux va descendre, tout en restant légèrement positive de 5 à 10 degrés et s'aligner sur la température du lieu dans lequel ils se trouvent (terrier, grotte, tas de feuilles .....). Dans cet état, il n'y a plus aucune activité nerveuse, musculaire et alimentaire. La respiration et la consommation d'oxygène sont également ralenties. Cette phase dite de torpeur, est régulièrement entrecoupée de bref éveil pour piocher dans les réserves et se dégourdir un peu les membres.
Les vieux murs sont des lieux de résidence très apprécié, pour passer la mauvaise saison, par les insectes, lézards, escargots, et autres petits animaux qui trouvent un abri entre les pierres. La posture en boule prise par les hibernants, limite leur perte de chaleur.
Le but de l'hibernation est de réduire les dépenses énergétiques (à cause du manque de nourriture) par une activité nulle et de se protéger du froid dans un abri spécialement préparé en adoptant une position en boule.
Parmi les animaux qui hibernent, les plus connus sont le hérisson, le loir, le hamster, la marmotte, la taupe, la chauve-souris.
L'adaptation
Pour tous les autres animaux qui restent sur place et qui n'hibernent pas, une seule solution, s'adapter.
Ils doivent se protéger à l'aide d'un plumage ou d'une fourrure plus dense, éventuellement se construire un gîte pour se protéger du vent et des intempéries hivernales D'autres animaux changent de couleur telle l'hermine ou le lièvre variable, cela pour mieux se confondre dans le paysage hivernal.
Pour la nourriture, comme dans le cas de quelques rongeurs, les animaux font des réserves. Ils emmagasinent dans leur gîte des noisettes, des céréales, des glands, etc. Mais pour la plupart, pas de réserves, il faut trouver la nourriture : les branches et écorces satisfont les herbivores.

Migrer : aller vers des lieux plus chauds : 
Il s’agit d’un déplacement volontaire vers des régions plus chaudes. La plupart des migrations se font en groupe de quelques dizaines, à plusieurs milliers d'individus.
Les morses migrent en se laissant dériver sur des blocs de glaces détachées de la banquise, ainsi sans effort, ils rejoignent leurs territoires d'hiver. 
Les oiseaux eux adoptent souvent des formations de vols en V, faisant un roulement en tête du V pour se reposer. 
Peu d'animaux terrestres dans cette catégorie, car il est beaucoup plus facile de se déplacer dans l'eau et dans l’air.


Questionnaire

1. Citer deux stratégies des êtres vivants pour résister au froid.
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2. Comment les plantes, qui meurent à cause de l’hiver, assurent  leur descendance ?
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3. De quelle couleur sont les feuilles des arbres qui résistent à l’hiver ?
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4. Expliquer hibernation.
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5. Pourquoi les animaux, qui hibernent, se mettent en boule ?
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6. Comment s’adaptent  les animaux à fourrure ?
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7. Pourquoi certains animaux changent de couleur en hiver?
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8. Expliquer migration.
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L'oiseau qui portait le printemps, , Francais,compréhension

En regardant les nuages, Céline vit un oiseau très fatigué qui s'abattit dans son jardin plein de neige. La petite fille sortit tout 
de suite de sa maison, prit l'oiseau et l'emmena vite auprès du feu pour le réchauffer. 

L'oiseau était très joli, mais il n'en pouvait plus. Alors Céline lui donna des graines, de l'eau et lui fit un perchoir. 
Vers le soir, l'oiseau allait mieux, mangeait volontiers les graines et, la nuit venue, il s'installa sur le perchoir. Le lendemain matin, Céline poussa un cri de surprise émerveillée: dans son jardin il n'y avait plus de neige, les arbres portaient des bourgeons et les pâquerettes s'ouvraient sur la pelouse verte. 
-C'est le printemps, s'écria la petite fille. Il est en avance! 
Elle sortit dans le jardin et vit l'oiseau qui la suivait en volant: il était tout ragaillardi et chantait à tue-tête. 
-Tu es guéri. Je suis bien contente. 
-Je n'étais pas malade, répondit l'oiseau, mais j'étais chargé car je portais le printemps. 
Céline battit des mains, toute joyeuse. Elle alla chercher son chien Pour et, avec l'oiseau, ils se rendirent tous les trois dans la campagne, où le printemps s'épanouissait: les oiseaux chantaient, les papillons volaient, les écureuils faisaient des rondes dans les prés. 
Quand il eut bien vu tout ce qui l'intéressait, l'oiseau dit au revoir à Céline. 
-Tu t'en vas déjà? demanda la petite fille? 
-Je vais porter le printemps dans les autres pays, répondit l'oiseau. Mais je reviendrai te voir dès que j'aurai terminé ma tâche. À bientôt et merci. 
Il s'envola très haut. Pouf aboya pour lui dire adieu, Céline lui fit de grands signes à l'aide de son petit mouchoir blanc, puis elle cueillit un gros bouquet de boutons d'or et le ramena à la maison. 

Questionnaire
1)  Quels sont les soins que la petite fille apporte à l’oiseau ?
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2) Pourquoi Céline pousse des cris le lendemain ?
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3) Pourquoi l’oiseau semblait malade ?
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4) Comment s’appelle le chien de Céline ?
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5) Quels animaux rencontrent-ils dans la campagne ?
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6) Pourquoi l’oiseau doit s’en aller ?
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Voyages au pays des arbres, Francais,compréhension

Un petit garçon veut voyager au pays des arbres...
Les gens qui ne savent pas apprivoiser les arbres disent que les forêts sont silencieuses. Mais dès que tu siffles, et que tu siffles bien, comme un oiseau, tu commences à entendre le bruit que font les arbres. Il y a d'abord ces bâillements, et ces respirations aiguës. Puis tu perçois d'autres bruits. Il y a des coups lourds, comme s'il y avait un coeur qui battait quelque part sous la terre.

 Puis tout un tas de craquements, des branches qui se redressent avec des explosions, des feuilles qui se mettent à trembler, des troncs qui se dérident. Il y a surtout des bruits de sifflements, parce que les arbres te répondent. Ça c'est le langage des arbres. Si tu ne fais pas attention, tu peux croire que ce sont des oiseaux qui sifflent. Il faut dire que ça y res¬semble beaucoup. Mais ce ne sont pas les oiseaux qui sifflent, ce sont les arbres. Le petit garçon avait appris à reconnaître le sifflement des arbres.
Sur les très gros arbres, c'est un sifflement sourd, continu, qui vibre dans la terre, un genre de hululement qui dit toujours la même chose. Les arbres minces, eux, ont une voix flûtée, qui chantonne et sifflote sans arrêt ; ils sont même un peu fatigants, ils ne cessent pas de parler avec leurs petites voix aiguës. Les gens qui ne savent pas le langage des arbres croient qu'ils sont pleins de passereaux et d'ortolans, mais le petit garçon savait très bien que c'était les voix des peupliers, des trembles, des acacias, et de tous les arbres de ce genre qui ont des troncs étroits.
Ça l'amusait bien de siffler comme ça pour apprivoiser les arbres. Petit à petit, tous les arbres se mettent à parler, et quand ils parlent tous ensemble, ça fait un fracas de sifflements et de bâille¬ments très bien à entendre.
Ce qui est bien aussi quand on est dans le pays des arbres, et qu'on les a apprivoisés, c'est de savoir que les arbres pourront vous voir. Il y a des gens qui disent que les arbres sont aveugles, et sourds et muets. Mais ce n'est pas vrai. Il n'y a rien de plus bavard qu'un arbre , quand il est apprivoisé. Et aussi ils ont des yeux par¬tout, sur toutes leurs feuilles. Mais ça personne ne le sait. Comme les arbres sont un peu timides, ils gardent généralement leurs yeux fermés quand il y a un homme dans les environs. Le petit garçon lui, qui voulait voyager au pays des arbres, avait appris petit à petit à faire ouvrir les yeux. Il sifflait le plus doucement qu'il pouvait, pas un air de musique, mais comme les arbres, une ou deux notes, très doucement. Alors sur toutes les petites feuilles agitées il voyait des yeux s'ouvrir les uns après les autres, lentement, comme les yeux des escargots. Il y a des yeux de toutes les couleurs, des noirs, des jau¬nes, des roses, des bleu foncé et des bleu pervenche. Tous ils regar¬dent le petit garçon assis au milieu de la clairière, et ça fait une drôle d'impression, parce qu'ils ont des regards très doux.
Évidemment, tous les arbres ne sont pas pareils. Il y a le chêne (qui s'appelle Hudhudhudhud) qui est un sérieux. Il a un regard profond qui vous fait un peu frissonner. Il pense tout le temps à des tas de choses sérieuses. C'est lui qui regarde intermina¬blement les étoiles, la nuit. Il connaît le nom de toutes les constella¬tions, et il suit gravement les phases de la lune. Il y a le bouleau, qui porte un nom très compliqué : il s'appelle Phuiii Wooo Voooit Tihuit, qui ne pense qu'à s'amuser. Il aime bien la lumière du soleil, et il s'amuse à envoyer des reflets dans les yeux des autres arbres. Non, il n'est vraiment pas sérieux. Il y a aussi un érable vénérable, qui s'appelle Whoot. Il est très vieux et son tronc est séparé en deux au niveau des racines. Il a reçu plusieurs fois la fou¬dre, et il aime bien raconter aux autres comment ça s'est passé. Il y a beaucoup d'autres arbres dont le petit garçon ne connaît pas bien les noms, des cèdres, des frênes, des chênes-lièges, des lauriers, des sycomores, des peupliers, des saules, des poivriers, des noisetiers. Ils sont tous là, dans la forêt , serrés les uns contre les autres, et ils bavardent sans cesse. 
Il y a aussi beaucoup de sapins sombres, élan¬cés. Eux ne disent pas grand-chose. Ils sont un peu taciturnes, comme les ifs. Mais ils servent de gardiens à la forêt. Dès que quelqu'un s'approche, ils font trembler leurs aiguilles, et ça fait un bruit de froissement précipité, comme si la pluie allait tomber.
Immédiatement, tous les arbres cessent de parler et ils se mettent au garde-à-vous. Ils ferment leurs yeux et resserrent leurs branches, et ils font les morts...

Questionnaire
Comment les arbres te répondent ?
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Comment est le langage des très gros arbres ?
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Comment est le langage des arbres très minces?
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Où sont situés les yeux des arbres ?
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Quelles sont les couleurs des yeux des arbres ?
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Quelle est l’occupation favorite du chêne ?
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Pourquoi l’érable est séparé en deux au niveau des racines ?
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Quels sont les arbres qui servent de gardiens à la forêt ?
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Premiers brins de muguet , Francais,compréhension

Sophie habite avec ses parents une petite maison posée au centre d'un village de montagne. Elle n'a pas beaucoup de jardin, juste une bordure de terre noire qui protège le devant de la maison de la rue.
C'est triste, la terre noire, pense Sophie, j'aimerais bien de l'herbe verte devant ma maison avec plein de petites fleurs qui pousseraient avec le soleil du printemps.

Le soir en s'endormant elle rêve de mille fleurs qui sentent bon le miel et dont les tiges se balancent avec le vent. Elle a bien remarqué quelques paquets de graines dans les étagères avec dessinées sur le sachet, des fleurs de toutes les couleurs. Peut-être que si je semais ces graines notre petit jardin deviendrait magnifique?
Après les dernières journées de pluies, le sol est bien humide: je vais semer toutes ces graines se dit Sophie. Je ferai ainsi une magnifique surprise à maman pour le mois de Mai.
C'est le moment de sortir la pèle, le râteau de plage et le petit arrosoir soigneusement rangés depuis l'été dernier. Avec ardeur Sophie commence à racler la terre pour sortir quelques méchants cailloux qui encombrent la bonne terre. 
Elle a déjà vu semer dans les champs et sait qu'il faut bien étaler les graines pour qu'il y en ait partout la même quantité. Elle a même découvert quelques racines d'une plante que maman avait achetée et qu'elle n'avait pas eu le temps de mettre dans la terre. Lorsque tout est bien semé, planté, elle admire avec satisfaction son travail en poussant un grand soupir d'aise.
Ce soir, Sophie est épuisée par son jardinage et se couche plus tôt que d'habitude. Elle rêve dans son sommeil lourd de vilains moutons qui arrivent pour brouter ses fleurs. 
 "Allez vous en, vilains  moutons, vous abîmez mon jardin."
Dès le matin, inquiète, elle se précipite pour examiner son petit coin de terre; tout va bien, pas de moutons ... Mais des oiseaux qui picorent quelques miettes devant la maison. Sophie surveille et tape dans ses mains pour effrayer tous ces affamés.
Les oiseaux sont très occupés à faire un nid sur le toit de la maison. Ils ne partiront pas facilement.
Elle dépose sur le sol quelques miettes de gâteaux assez loin de sa bordure. Comme ça, pense-t-elle ils ne viendront pas picorer mes graines.  C'est long à pousser et chaque jour, avec patience,  Sophie protège son petit jardin des lancers de ballon de son petit frère, l'arrose, enlève quelques vilaines herbes qui n'ont rien à voir avec les belles fleurs attendues; elle encourage même le soleil à venir chauffer cette petite terre qui doit changer l'allure de sa maison.
Depuis quelques jours déjà, il fait beau, un doux soleil perce les nuages pour réchauffer la nature et c'est comme si un voile de verdure s'étalait devant la maison. La terre disparaît peu à peu sous les jeunes pousses vertes. Et puis, devinez ce qui pointe son nez en premier? 
Quelques petites clochettes de muguet parfumé: les racines que maman n'avait pas eu le temps de planter. C'est merveilleux. Sophie est heureuse et contemple son petit jardin comme un coin de paradis.  

Questionnaire

1) Où habite Sophie ?
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2) Quel est le rêve de Sophie ?
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3) Quels sont les outils utilisés ?
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4) Est-ce que les moutons sont un réel danger pour les plantations de Sophie ?
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5) Comment Sophie éloigne les oiseaux ?
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6) Quels sont les dangers qui menacent le semi de Sophie ?
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7) Quelle plante apparaît en premier dans le jardin de Sophie ?
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On a eu l'inspecteur , Francais,,compréhension

On a eu l'inspecteur

La maîtresse est entrée en classe toute nerveuse. « M. l'inspecteur est dans l'école, elle nous a dit, je compte sur vous pour être sages et faire une bonne impression. » Nous, on a promis qu'on se tiendrait bien, d'ailleurs, la maîtresse a tort de s'inquiéter, nous sommes presque toujours sages. 

« Je vous signale, a dit la maîtresse, que c'est un nouvel inspecteur, l'ancien était déjà habitué à vous, mais il a pris sa retraite... » Et puis, la maîtresse nous a fait des tas et des tas de recommandations, elle nous a défendu de parler sans être interrogés, de rire sans sa permission, elle nous a demandé de ne pas laisser tomber des billes comme la dernière fois que l'inspecteur est venu et qu'il s'est retrouvé par terre, elle a demandé à Alceste de cesser de manger quand l'inspecteur serait là et elle a dit à Clotaire, qui est le dernier de la classe, de ne pas se faire remarquer. Quelquefois je me demande si la maîtresse ne nous prend pas pour des guignols. Mais, comme on l'aime bien, la maîtresse, on lui a promis tout ce qu'elle a voulu. La maîtresse a regardé pour voir si la classe et nous nous étions bien propres et elle a dit que la classe était plus propre que certains d'entre nous. Et puis, elle a demandé à Agnan, qui est le premier de la classe et le chouchou, de mettre de l'encre dans les encriers, au cas où l'inspecteur voudrait nous faire une dictée. Agnan a pris la grande bouteille d'encre et il allait commencer à verser dans les encriers du premier banc, là où sont assis Cyrille et Joachim, quand quelqu'un a crié : «Voilà l'inspecteur! » Agnan a eu tellement peur qu'il a renversé de l'encre partout sur le banc. C'était une blague, l'inspecteur n'était pas là et la maîtresse était très fâchée. «Je vous ai vu, Clotaire, elle a dit. C'est vous l'auteur de cette plaisanterie stupide. Allez au piquet! » Clotaire s'est mis à pleurer, il a dit que s'il allait au piquet, il allait se faire remarquer et l'inspecteur allait lui poser des tas de questions et lui il ne savait rien et il allait se mettre à pleurer et que ce n'était pas une blague, qu'il avait vu l'inspecteur passer dans la cour avec le directeur et comme c'était vrai, la maîtresse a dit que bon, ça allait pour cette fois-ci. Ce qui était embêtant, c'est que le premier banc était tout plein d'encre, la maîtresse a dit alors qu'il fallait passer ce banc au dernier rang, là où on ne le verrait pas. On s'est mis au travail et ça a été une drôle d'affaire, parce qu'il fallait remuer tous les bancs et on s'amusait bien et l'inspecteur est entré avec le directeur.
On n'a pas eu à se lever, parce qu'on était tous debout, et tout le monde avait l'air bien étonné. «Ce sont les petits, ils... ils sont un peu dissipés» a dit le directeur. «Je vois, a dit l'inspecteur, asseyez-vous, mes enfants.» On s'est tous assis, et, comme nous avions retourné leur banc pour le changer de place, Cyrille et Joachim tournaient le dos au tableau. L'inspecteur a regardé la maîtresse et il lui a demandé si ces deux élèves étaient toujours placés comme ça. La maîtresse, elle a fait la tête de Clotaire quand on l'interroge, mais elle n'a pas pleuré. « Un petit incident... » elle a dit. L'inspecteur n'avait pas l'air très content, il avait de gros sourcils, tout près des yeux. « Il faut avoir un peu d'autorité, il a dit. Allons, mes enfants, mettez ce banc à sa place. » On s'est tous levés et l'inspecteur s'est mis à crier :« Pas tous à la fois : vous deux seulement! » Cyrille et Joachim ont retourné le banc et se sont assis. L'inspecteur a fait un sourire et il a appuyé ses mains sur le banc. « Bien, il a dit, que faisiez¬vous, avant que je n'arrive? »« On changeait le banc de place » a répondu Cyrille. « Ne parlons plus de ce banc! a crié l'inspecteur, qui avait l'air d'être nerveux. Et d'abord, pourquoi changiez-vous ce banc de place? »« À cause de l'encre » a dit Joachim. « L'encre ?» a demandé l'inspecteur et il a regardé ses mains qui étaient toutes bleues. L'inspecteur a fait un gros soupir et il a essuyé ses doigts avec un mouchoir.
Nous, on a vu que l'inspecteur, la maîtresse et le directeur n'avaient pas l'air de rigoler.
 On a décidé d'être drôlement sages.
«Vous avez, je vois, quelques ennuis avec la discipline, a dit l'inspecteur à la maîtresse, il faut user d'un peu de psychologie élémentaire», et puis, il s'est tourné vers nous, avec un grand sourire et il a éloigné ses sourcils de ses yeux. « Mes enfants, je veux être votre ami. Il ne faut pas avoir peur de moi, je sais que vous aimez vous amuser, et, moi aussi, j'aime bien rire. D'ailleurs, tenez, vous connaissez l'histoire des deux sourds : un sourd dit à l'autre : tu vas à la pêche? et l'autre dit : non, je vais à la pêche. Alors le premier dit : ah bon, je croyais que tu allais à la pêche. » C'est dommage que la maîtresse nous ait défendu de rire sans sa permission, parce qu'on a eu un mal fou à se retenir. Moi, je vais raconter l'histoire ce soir à papa, ça va le faire rigoler, je suis sûr qu'il ne la connaît pas. L'inspecteur, qui n'avait besoin de la permission de personne, a beaucoup ri, mais comme il a vu que personne ne disait rien dans la classe, il a remis ses sourcils en place, il a toussé et il a dit : « Bon, assez ri, au travail. » « Nous étions en train d'étudier les fables, a dit la maîtresse, Le Corbeau et le Renard. »« Parfait, parfait, a dit l'inspecteur, eh bien continuez. » La maîtresse a fait semblant de chercher au hasard dans la classe, et puis, elle a montré Agnan du doigt :« Vous, Agnan, récitez-nous la fable. » Mais l'inspecteur a levé la main. « Vous permettez ?» il a dit à la maîtresse, et puis, il a montré Clotaire. « Vous, là-bas, dans le fond, récitez-moi cette fable. » Clotaire a ouvert la bouche et il s'est mis à pleurer. 
« Mais, qu'est-ce qu'il a?» a demandé l'inspecteur. La maîtresse a dit qu'il fallait excuser Clotaire, qu'il était très timide, alors, c'est Rufus qui a été interrogé. Rufus c'est un copain, et son papa, il est agent de police. Rufus a dit qu'il ne connaissait pas la fable par coeur, mais qu'il savait à peu près de quoi il s'agissait et il a commencé à expliquer que c'était l'histoire d'un corbeau qui tenait dans son bec un roquefort. 
«Un roquefort?» a demandé l'inspecteur, qui avait l'air de plus en plus étonné. « Mais non, a dit Alceste, c'était un camembert. » « Pas du tout, a dit Rufus, le camembert, le corbeau il n'aurait pas pu le tenir dans son bec, ça coule et puis ça sent pas bon !» « Ça sent pas bon, mais c'est chouette à manger, a répondu Alceste. Et puis, ça ne veut rien dire, le savon ça sent bon, mais c'est très mauvais à manger, j'ai essayé, une fois. » « Bah ! a dit Rufus, tu es bête et je vais dire à mon papa de donner des tas de contraventions à ton papa! » Et ils se sont battus.
Tout le monde était levé et criait, sauf Clotaire qui pleurait toujours dans son coin et Agnan qui était allé au tableau et qui récitait Le Corbeau et le Renard. La maîtresse, l'inspecteur et le directeur criaient « Assez! » On a tous bien rigolé.
Quand ça s'est arrêté et que tout le monde s'est assis, l'inspecteur a sorti son mouchoir et il s'est essuyé la figure, il s'est mis de l'encre partout et c'est dommage qu'on n'ait pas le droit de rire, parce qu'il faudra se retenir jusqu'à la récréation et ça ne va pas être facile.
L'inspecteur s'est approché de la maîtresse et il lui a serré la main. «Vous avez toute ma sympathie, Mademoiselle. Jamais, comme aujourd'hui, je ne me suis aperçu à quel point notre métier est un sacerdoce. Continuez! Courage! Bravo! » Et il est parti, très vite, avec le directeur.
Nous, on l'aime bien, notre maîtresse, mais elle a été drôlement injuste. C'est grâce à nous qu'elle s'est fait féliciter, et elle nous a tous mis en retenue!
  

Questionnaire
1) Pourquoi la maîtresse est toute nerveuse ?
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2) Pourquoi c’est un nouvel inspecteur ?
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3) Pourquoi Agnan renverse l’encre de la bouteille ?
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4) Pourquoi les élèves n’ont pas besoin de se lever quand l’inspecteur entre dans la classe ?
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5) Pourquoi les élèves ne rient pas à l’histoire drôle de l’inspecteur ?
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6) Pourquoi l’inspecteur souhaite interroger Clotaire ?
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7) Pourquoi Alceste et Rufus se sont battus ?
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8) Pourquoi l’inspecteur encourage la maîtresse ?
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Mamie se met à l'ordinateur,Francais,,compréhension

Mamie se met à l'ordinateur

Mamie n'est pas particulièrement moderne. 
Elle a peur de retirer de l'argent avec une carte bleue, elle s'est arrêtée de conduire parce que les gens vont trop vite, elle déteste la musique techno. 
Ce qu'elle aime, c'est se promener à pied, écouter des disques classiques, lire des tas de livres.

Alors, quand elle a dit qu'elle voulait se mettre à l'ordinateur et s'abonner à Internet, personne ne l'a vraiment crue!
D'ailleurs, Gilbert, son mari, n'y tenait pas tellement: "Voyons, qu'est-ce qu'on ferait d'un truc pareil? Ça prend de la place, tu sais! Et puis, tu serais fourrée là-dedans du matin au soir, je ne te verrais plus, ça serait gai! 
- Mais non, répond Mamie! Tu t'y mettrais, toi aussi! Ce serait commode pour tes comptes, pour tes lettres importantes, et même pour écrire à nos amis qui se plaignent toujours de tes pattes de mouche, là, ils n'auraient plus rien à dire! 
Et puis, quand nous serons branchés sur Internet, nous verrons des choses fantastiques! Ca te plairait, j'en suis sûre." 
Gilbert n'est pas convaincu, mais comme il aime beaucoup Paulette, il pense qu'elle a peut-être raison. De toute façon, il faut tâcher d'être dans le vent, ne serait-ce que pour les petits-enfants. Il compte donc ses économies, il se renseigne, il compare les prix, et un beau jour, hop, il fait sa commande. Il a choisi un appareil complet. 
On peut écrire, dessiner, imprimer, parler, chanter, reproduire des photos, envoyer et recevoir des messages, chercher des adresses, s'amuser avec des jeux électroniques... c'est formidable. !
Quand Mamie reçoit ce cadeau magnifique pour son anniversaire, elle n'en croit pas ses yeux, elle saute au cou de Gilbert, elle veut commencer de suite. 
L'installatrice fait ensuite une démonstration: tout est simple, ça va aller comme sur des roulettes. 
"Maintenant, je vous emmène sur Internet, qu'est-ce que vous souhaitez voir?"
- Chez des amis, j'ai vu un site avec un hibou, ça m'avait bien plu... 
La page s'éclaire, la chouette apparaît. Dans un coin, quelque chose clignote: Il y a une conversation virtuelle, ça, c'est intéressant.
- Une conversation virtuelle s'étonne Mamie... 
- Oui, on se parle avec des mots, mais au lieu de les dire, on les tape et ils apparaissent à l'écran.
Un dialogue, en effet, semble avoir commencé. Chaque interlocuteur se présente et parle à tour de rôle.  
Restée seule, pendant que Gilbert est sorti faire du vélo, Mamie se sent un peu inquiète.
Va-t-elle savoir se débrouiller? D'un doigt prudent, elle met l'appareil en marche, miracle! Le tableau s'allume, que choisir? 
Du dessin, pourquoi pas? 
Mais la souris ne va pas où on veut, elle file en zig zag. Mamie s'impatiente: "clic! clic!"... 
C'est difficile, on va laisser ça. Mieux vaudrait peut-être écrire. Après quelques émotions, Mamie a tapé une belle lettre pour sa petite-fille Joséphine dont c'est bientôt l'anniversaire.
Elle aurait bien aimé ajouter un petit chien,  mais elle sent que pour l'instant, c'est au-dessus de ses capacités. Maintenant, il faut imprimer... Oui, c'est là! Voilà, c'est mis! 
Mais un autre message apparaît: "Quel document voulez-vous imprimer?" Sont-ils bêtes ... On m'avait bien dit que les ordinateurs étaient bêtes pense Mamie! 
Mais voyons, c'est la lettre pour Joséphine, que je veux imprimer.
Ah, elle n'a pas fini d'avoir des surprises Mamie!


Questionnaire :

1) Pourquoi mamie n’est pas moderne ?
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2) Pourquoi mamie souhaite que son mari se mette à l’ordinateur ?
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3) A quelle occasion mamie reçoit-elle son cadeau ?
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4) Qu’est ce qu’une conversation virtuelle ?
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5) Pourquoi mamie ne réussit pas à faire un dessin?
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6) Quel travail préfère-t-elle faire?
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7) Pourquoi mamie pense que les ordinateurs sont bêtes ?
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Grammaire : la phrase négative -Classe de CE1

1- Ecris si les phrases sont affirmatives ou négatives 
(entoure les mots de la négation)
Exemple : Laura joue au ballon. - affirmative
Les enfants ne font plus de bruit. ………………………………………………
Cet ordinateur ne fonctionne jamais. ………………………………………………
La nuit, tous les chats sont gris.  ………………………………………………
 Je n’aime pas les épinards.  ………………………………………………
Tu arrives toujours en retard.  ………………………………………………
2 - Transforme les phrases en phrases négatives-Entoure les mots de la négation
Elodie joue à la corde.
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Son père est parti en Italie.
------------------------------------------------------------
Il a de la chance.
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3-  Transforme les phrases en phrases affirmatives
Mélissa n’a pas peur des souris.
-------------------------------------------------------------
Nous ne voulons pas de bonbons.
-------------------------------------------------------------
Je n’aime pas les courgettes.
-------------------------------------------------------------

Grammaire : Les accords sujet/verbe- Classe de CE1

Grammaire : Les accords sujet/verbe

cadre le verbe en rouge et souligne le groupe sujet en bleu :

Les jours rallongent au printemps
Un grand oiseau vole dans le ciel bleu.
Marc et Antoine se promènent en vélo.

 Relie les sujets au verbe qui convient
Laura
Les girafes                                     mange.
Le maître                                        mangent.
Les fillettes
Romain et Julien

Complète les verbes par « e » ou « ent »
La fillette caress…… les chiots.
Les enfants nag…….. dans la piscine.
Les élèves rang…….. leur matériel.
Pauline rang…… sa chambre.
Le petit chiot cherch…….. sa balle.
J’aime…… jouer aux échecs.

Colorie le sujet qui convient
C’est dans son terrier que le lièvre – les lièvres se cachent.
Le chat – Les chats attrape les souris.
Mon frère – Mes frères répare son vélo.
Ma maman – Mes parents vont au théâtre.

Récris chaque phrase avec son nouveau sujet
Le chien ronge un os.
Les chiens…………………………………………………
La petite fille saute à la corde.
Léa et Sacha………………………………………………………
Nous regardons un dessin animé.
Alex …………………………………………………………

الاثنين، 18 نوفمبر 2019

L’histoire du ski, Francais ,compréhension

En Norvégien, le mot ski signifiait bûche car ils étaient taillés dans le bois à coup de hache. Confrontés à un enneigement quasi permanent, les hommes préhistoriques inventèrent le ski. En quête de nourriture, ils avaient besoin de se déplacer sur la neige. On a découvert dans un marécage suédois un fragment de bois de pin ressemblant à un ski actuel et qui serait vieux de 4000 ans. Les skis de cette époque étaient constitués de 2 planches de bois d’environ 15 cm de large pour 2 m de long, assorties d’un bâton unique, une forme de pelle allongée, pour se propulser à la manière des gondoliers. Ce bâton servait aussi probablement de lance. Les skieurs utilisaient leur matériel pour parcourir de longues distances sur la neige.

Des skis longs et effilés, proches des skis de fond actuels, étaient réservés aux longs parcours. D’autres, plus courts et plus larges, avec une pointe recourbée et parfois une semelle de fourrure, permettaient d’approcher silencieusement le gibier. Percés de 4 trous, les skis se fixaient probablement aux pieds par des lanières. Le talon libre de bouger permettait de marcher tout en glissant.

Vers le X° siècle, la pratique se diffuse largement en Norvège et en Suède.
Les Scandinaves et les Russes ont continué à se servir des skis pour : la chasse et la quête de nourriture, la guerre dès le XV° siècle et le transport du courrier au XIX° siècle.
En 1866, les habitants du petit village suédois de Télémark organisent une grande compétition de ski qu’ils dominent grâce à leur technique du virage, le fameux Télémark. La descente se fait alors avec le talon libre, ce qui permet d'exécuter des virages harmonieux dits « virages télémark ».
En 1888, le ski est révélé au monde par l’explorateur Suédois Nansen qui réussit la première traversée du Groenland d’Est en Ouest.
En 1896, le premier club de ski français est fondé, c’est le Ski Club Alpin.
Les militaires sont d’abord réticents vis à vis du ski, ils préfèrent les raquettes. Mais le phénomène gagne aussi l’armée et en 1903 le ministre de la guerre crée à Briançon la première école militaire de ski. Plus de 5000 skieurs militaires y seront formés jusqu’en 1914, par des instructeurs souvent originaires de Norvège. Le régiment contribuera aussi à répandre la pratique du ski parmi les populations montagnardes, en cédant gratuitement des paires de skis aux villageois des hautes vallées.
Dès 1907, Abel Rossignol, un artisan menuisier, crée un atelier de fabrication. Il utilise le frêne, le pin et le mélèze, très répandus dans les Alpes. Le ski devient alors la principale attraction des sports d’hiver.
Les premiers jeux olympiques d’hiver ont lieu à Chamonix en 1924.
En 1964, il faut noter l’invention du snowboard, adaptation du surf sur eau.
Entre 1950 et 1970, le ski explose et les stations poussent comme des champignons, parfois même au cœur de la haute montagne. C’est en 1973 que seront installés à Flaine, les premiers canons à neige.

Questionnaire
Date du plus vieux ski découvert ?
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Combien de bâtons utilisait-on à l’époque de la préhistoire ?
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A quoi servaient les 4 trous percés dans les skis primitifs ?
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Pourquoi on utilisait une semelle de fourrure ?
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A quoi servaient les skis vers le Xème siècle ?
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Quel village suédois a donné son nom à une technique de virage ?
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Quand a été crée la première école militaire de ski en France ?
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Citer le nom d’un fabricant de ski au début du XX ème siècle
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Quand et où ont eu lieu les premiers Jeux Olympiques d’hiver ?
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De quand date l’invention du snowboard ?
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Cueillette de champignons, Francais, Analyse de texte,compréhension



Placide, Fifi, l'Étincelle et Gitou sont 4 élèves du cours moyen ; les trois premiers sont surnommés « les gangsters », car on ne compte plus leurs bêtises...
 Quoi de plus capricieux qu'un champignon comestible ? Les champignons vénéneux n'y vont pas par quatre chemins : ils naissent bien en vue, et bleus, rouges, jaunes, se font une tapageuse et souriante réclame d'enseignes lumineuses, quitte à verdir de rage sous le coup de bâton qui les fait voler en éclats. Mais les champignons comestibles, rares et modestes, se cachent sous les fougères, s'aplatissent dans les ajoncs, recherchent l'ombre du sous­bois, semblent pressentir la poêle et la conserve... C'est pourquoi personne ne crut à l'excellence des deux beaux cèpes qui, certain matin, naquirent au beau milieu des prés, non loin du sentier. C'étaient deux cèpes couleur d'écorce de châtaigne, au chapeau bien rond, au ventre de velours gris, campés sur des pieds renflés comme des poires et qui se tenaient collés à la manière des soeurs siamoises. Ils étaient fermes, et si frais, si odorants, que toutes les limaces s'étaient mises à converger vers eux en rampant ; mais nulle bouche visqueuse n'avait encore découpé la moindre rondelle dans leur peau toute neuve.

Celui qui tout d'abord les vit, fut M. le curé ; son premier mouvement fut d'aller les cueillir ; son second fut de rester. Il pensa
- Non, ce n'est pas possible ! Ils sont mauvais. Les champignons comestibles ne s'offrent pas ainsi à la main du pécheur. Bonne graine est rare ici-bas, et mauvaise graine tôt venue.
Le second passant fut une vieille miséreuse appelée Margaretoune. Elle les vit et grogna
- Non, ce sont des champignons du diable qui veulent m'attraper. Je n'ai jamais eu de chance, moi, et ce serait bien la première fois ! Le troisième fut M. Sabahu, qui allait pêcher. Il se dit - Ce sont des bolets Satan ; cette saleté-là pousse partout. Le directeur des services agricoles m'assurait encore, il y a huit jours, que les cèpes ne naissent jamais dans les prés.
Le quatrième passant fut une demoiselle de village endimanchée qui allait à une noce. Elle vit bien que c'étaient de beaux et bons champignons, mais elle ne voulut pas salir ses petits souliers et ses jolis bas de soie artificielle dans l'herbe humide de rosée naturelle. Le cinquième fut le père Chalumeau, un vieil avare toujours en procès avec Pierre et Paul. Il les reconnut, eut envie de les cueillir. Mais apercevant son ennemi le meunier à la fenêtre du moulin, à deux cents mètres de là, il n'osa pas entrer dans un pré lui appartenant, pour cueillir son bien à sa barbe. Il projeta donc de les prendre en repassant.
Le sixième fut Mâcle, l'homme le plus riche du pays, grand fabricateur de salaisons ; mais il était fort myope, s'étant usé les yeux à compter ses jambons suspendus aux solives, crainte qu'on ne lui en vole, et il crut qu'il s'agissait d'une montagnette de terre brune, fraîchement poussée sur le pré par le nez d'une taupe. Le septième fut un autre myope, un vieux berger qui s'était perdu la vue à force de surveiller son troupeau de trop près ; en voyant ces taches brunes sur l'herbe, il pensa :
- Tiens : le meunier a donc déjà mis ses bêtes au pacage ?
Et les huitième, neuvième, dixième et onzième furent nos gangsters. Ils allaient à la chasse aux taupes, M. Sabahu leur en ayant demandé une pour sa prochaine leçon de choses. En apercevant, de loin, les champignons le premier, Placide pensa : - Ils ne valent rien. Je vais attraper l'Fifi. Il lui dit donc :
- Fifi, va vite cueillir ces gros champignons. Fifi, méfiant, lui répondit :
- Et toi, pourquoi n'y vas-tu pas ?
- Nous en avons tellement mangé, dit Placide, que ma mère ne peut plus les voir en peinture.
- Chez nous, répondit l'Fifi, nous n'aimons que les champignons de Paris. Vas-y, l'Étincelle.
- Non, dit l'Étincelle, qui se tenait en garde aussi, qu'est-ce que nous en ferions ? Chez nous, on mange en ce moment un pot de confit qui allait se gâter, et les morceaux sont si gros qu'on ne peut pas mettre de légumes dans la poêle. Vas-y, Gitou, ta mère sera bien contente.
En effet, pensa le naïf Gitou, dont la malice avait parfois d'étranges assoupissements, en effet, ma mère sera bien contente ! Et il y alla. Les autres, pouffant de rire dans son dos, se donnant de grands coups de coude dans les côtes et se tortillant de joie, menèrent une pantomine silencieuse jusqu'au moment où il les eut cueillis. Alors, ils éclatèrent en dérision !­
- Gitou ! Gitou ! Niguedouille ! Jean le Sot ! Te voilà bien attrapé ! Ce sont des champignons du diable ! Non point : c'étaient de magnifiques cèpes. Gitou le reconnut, comprit quel piège on avait cru lui tendre, et, les ayant mis dans son tablier retroussé en besace, fila de toute la force de ses jambes. Il filait ainsi parce qu'en d'analogues circonstances, il lui était advenu d'être dépouillé de sa trouvaille, ou tout au moins réduit à la partager.
Les trois gangsters restaient muets, cloués sur place de surprise. Quand Gitou eut pris assez d'avance, il cria : - Ils sont bons ! Ils sont bons !
Alors les gangsters se mirent à sa poursuite. Trop tard ! Il rentra dans sa maison comme un rat dans son trou.
Les cèpes pesaient trois livres. Le soir même, la famille Mesnier pensa se régaler d'une omelette immense et délicieuse. Malheureusement, le père de Gitou, en la retournant lui-même dans la poêle de peur que sa femme ne la répande sur le plancher, la colla bravement au plafond.





Questionnaire

Pourquoi personne ne croit à l'excellence des deux beaux champignons ?
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Qui vit le premier les champignons ?
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Pourquoi « Margaretoune » ne cueille pas les champignons ?
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Pourquoi M. Sabahu ne ramasse pas les cèpes ?
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Pourquoi « Mâcle » confond  les champignons avec des mottes de terre?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pourquoi aucun « gangster » ne veut aller cueillir les champignons ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pourquoi veulent-ils envoyer Gitou ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pourquoi la famille Mesnier ne peut pas se régaler d'une omelette immense ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

voir aussi :
Sara et monsieur Hiver ,Francais, Analyse de texte

( محو الامية المالية Financial literacy)

 هل ترغبون في معرفة المزيد عن المال وكيفية التعامل معه بذكاء؟ اليوم سنتعلم سوياً كيف نكون أذكياء مالياً  اليوم سندخل في رحلة ممتعة إلى عالم ...